Marathon de Stockholm : partie (presque) remise

©Marathon de Stockholm, 2019
©Marathon de Stockholm, 2019

« En ces temps difficiles, nous sommes heureux d’avoir trouvé une solution quant à la tenue de la 42ème édition du marathon. Nous vous remercions pour votre patience lors de l’attente de cette nouvelle. Nous vous promettons de faire du 5 septembre une expérience sortant de l’ordinaire. »

Mai 2020. Pour la première fois depuis 1982, le marathon de Stockholm ne sera pas printanier. Cette année, point de défoulement sportif, point de foules enthousiastes battant le pavé, point de foulées gracieuses ou disgracieuses, qui volent ou s’écrasent : c’est selon. Le marathon, qui devait initialement avoir lieu le 30 mai, a été reconduit au 5 septembre, et les inscrits de mai sont automatiquement assurés d’y participer au mois de septembre prochain, s’ils le peuvent. La cause en est connue : la crise sanitaire du coronavirus et l’interdiction des rassemblements publics trop conséquents.

Alors, à défaut d’événement printanier, trompons l’ennui jusqu’en septembre. Livrons-nous à un petit exercice d’imagination, à un exercice tout particulier, un exercice d’uchronie, exercice de fiction, qui se conjugue au conditionnel, plein de « si », plein d’hypothèses, plein de possibilités non advenues, mais que l’histoire même de ce marathon rend plausibles. Partie remise, donc, ou presque remise. À vos marques, prêts… voici, ponctué de quelques incursions historiques, le récit imaginaire de l’événement qui aurait dû avoir lieu en mai.

Depuis 1979, « l’un des plus beaux » marathons du monde

Samedi 30 mai 2020 : le marathon de Stockholm souffle cette année sa 42ème bougie ! Ni très jeune, ni très vieux ; c’est, si l’on veut, un presque jeune. Si, en tout cas, on compare notre quarantenaire suédois à son modèle, celui de New York, qui en novembre fêtera plein d’orgueil son jubilé. Une ride à peine les sépare (plus un océan). Mais l’âge ne fait rien à l’affaire. Le marathon de Stockholm resterait, si l’on en croit ses organisateurs, « l’un des plus beaux du monde », ett av världens vackraste maraton.

Passons sur l’auto-glorification d’un marathon qui, de fait, a bonne réputation et bonne image. Nous nous approcherions, voulez-vous, de la ligne de départ. Atmosphère unique que celle d’un départ. Unique, en ceci qu’elle vous entraîne, vous enivre. On se guette, on s’observe, on repère les mille rituels auxquels se livrent les voisins. La musique battrait son plein, les tambours résonneraient. C’est une fête, après tout, une fête populaire aux allures de kermesse, depuis 1979, depuis l’origine, et tous les journaux du pays aujourd’hui le diraient (Svenska Dagbladet, Dagens Nyheter, Aftonbladet), et tous les journaux du monde demain le confirmeraient. Le marathon de Stockholm participe, ce faisant, à ce grand tournant festif que connaît depuis plusieurs décennies le monde. Et au sein de ce monde, les métropoles.

Site Internet du marathon de Stockholm. ©Marathon de Stockholm, 2019
Présentation flatteuse du marathon de Stockholm par ses organisateurs. ©stockholmmarathon.se

Point de métropole qui n’ait aujourd’hui sa course, qui n’ait « la » course, qui n’ait son marathon : c’est un événement, et tout marketing urbain ne se conçoit désormais que par une active politique d’événementialisation. D’où l’efflorescence suédoise (Jönköping, Helsingborg, Göteborg…), d’où la dissémination mondiale des marathons dans toutes les capitales (Dubai, Canberra, Amsterdam…), dans toutes les métropoles du monde, dans tout espace urbain qui se targue d’être un pôle, d’être un centre, d’être en somme quelque chose.

Atmosphère unique que celle d’un départ, mais banale finalement. Et qui serait marquée cette année encore à Stockholm par ce lassant klapping qui des stades de football aux pistes d’athlétisme, semble faire trembler de la même étrange convulsion un monde dont le pouls s’accélère. Mêmes scènes sportives ici que partout ailleurs : les voyez-vous, les coureurs ? Ils sautilleraient en petites foulées sous le portique du sponsor officiel de la course, se glisseraient des mots d’encouragement – et peut-être d’autres types de mots ? –, immortaliseraient pour finir d’un selfie leur prochain exploit. On lacerait ses belles chaussures, on s’enlacerait, puis l’on se signerait, enfin, devant la ligne de départ : plus les secondes passeraient, plus l’atmosphère se ferait religieuse. Le marathon est une communion universelle. Index tendu sur le chronomètre, un dernier regard, une profonde inspiration : ce serait parti, ça débuterait.

Des coureurs de mieux en mieux préparés et suivis

Vilket fint väder idag ! Qu’il ferait beau aujourd’hui ! Une exclamation d’enthousiasme traverserait peut-être en ce 30 mai la masse des badauds. Le thermomètre pourrait accuser 22 degrés : cette 42ème édition du marathon de Stockholm serait alors plus chaude qu’à l’accoutumée, mais les récidivistes de l’épreuve en auraient vu d’autres : d’aucuns se souviendraient des 3°C de 2017, comme des 28°C – à l’ombre – de 2018. En conséquence, il y aurait peu d’abandons cette année encore, avec 5 % des partants qui, de guerre lasse, pourraient bien avoir décidé de jeter l’éponge en cours d’épreuve.

©Marathon de Stockholm, 2019
©Marathon de Stockholm, 2019

Depuis les années 2000, tout indique en effet que les coureurs se préparent avec sérieux à cette épreuve de 42,195 kilomètres, le taux d’abandon oscillant généralement depuis 2008 entre 3 % et 8 %, bien loin de l’impréparation notoire des premières années de l’épreuve où il culminait souvent à plus de 10 %. La logistique s’est, elle aussi, améliorée : plus de bénévoles, plus de stations de ravitaillements (les « ravitos »), et une sophistication croissante qui passe notamment par l’installation de plusieurs portiques de rafraîchissement.

Mais qu’y a-t-il au fond de plus subjectif qu’une météo ? La météo des coureurs n’est pas celle des spectateurs. Face au panneau qui, sur le bord de la route, afficherait le passage du 30ème kilomètre, il y aurait bien deux bulletins météorologiques qui entreraient en concurrence : celui du coureur et celui du spectateur.

Folkungagatan : ici commence le Mur

Nous serions ainsi au 30ème kilomètre, quelque part sur Folkungagatan, dans le quartier de Södermalm : une rue ordinairement plate. Habituellement tout au moins. Le panneau sitôt franchi, des coureurs affirmeraient par milliers avoir vu surgir, mirage plus que miracle, un fameux mur, fameux mais redouté, car redoutable, car terrifiant, ledit « mur du 30ème », aussi nommé, dans le jargon marathonien, le Mur.

©Marathon de Stockholm, 2019
Coureurs et spectateurs. Les ballons flottants sont ceux des « meneurs d’allure » (pacemakers), au nombre de 11, qui suivent une allure et un objectif précis (de 3h à 5h30) pour aider les coureurs à remplir leurs objectifs. ©stockholmmarathon.se

Le Mur ? Il serait au marathon ce qu’est l’Everest à l’alpinisme, ou, si vous le voulez, à la navigation les « Cinquantièmes Hurlants », une ligne de démarcation, de ces lignes qui affranchissent des peurs et des doutes dès la seconde qu’on les franchit. C’est à ce moment précis, c’est à cet instant-là, singulier, où l’on dépasse ce panneau que la dimension de ce nombre, de ce nombre somme toute banal, prend une tout autre valeur, et, que se déroule le choc des deux météos : sous un ciel d’azur, s’avancerait irrémédiablement la silhouette hagarde, quasi clopinante du coureur, pénétré intérieurement du plus noir des bulletins, et dont le regard absent, et dont le visage grimaçant disent bien ordinairement toute l’horreur.

Il est ainsi deux façons de voir le parcours du marathon de Stockholm : ou tranquillement assis derrière son bureau, ou bien, le vivant dans les baskets même du coureur. Selon que vous optiez pour l’une, pour l’autre formule, vous verrez une route, une route moyennement plate, un parcours, parcours très peu roulant à la différence de Berlin ; ou bien, tout autrement, des collines et monts imaginaires, tout ceci qui forme le Mur, vous rompt les jambes quelque part entre le 30ème et le 35ème km et achève de vous déformer le regard : pour le plus grand amusement ou pour le plus grand effroi des spectateurs, qui observeraient ce qui s’apparente bien, d’année en année, à Stockholm comme à Paris, à New York comme à Tokyo, à un cortège de gueules cassées.

Un marathon toujours plus mondialisé

Et quel cortège ! La bigarrure même, de 18 à, mettons, 82 ans. Au compteur cette année encore, nous compterions une centaine de nationalités. Oui, une centaine, comme en 2019. Depuis l’an 2000, ce nombre a été doublé. Sa progression est remarquable et paraît s’être accélérée dans le courant des années 2010. Depuis 1979, le nombre des pays représentés a même été plus que décuplé. C’est du monde entier que l’on vient à Stockholm : et par tous les moyens, à pied, à bicyclette, en métro, en train, en bateau, en avion ou en voiture.

©Marathon de Stockholm, 2019
Depuis 1984, la domination des coureurs originaires d’Afrique orientale, particulièrement chez les hommes, se confirme d’année en année. ©stockholmmarathon.se

Mais ne vous en déplaise, vexillologues de tous poils, il ne faudrait pas cette année 2020 — non plus que toutes les autres — être grand savant, ni fin connaisseur des drapeaux du monde pour reconnaître les couleurs de deux nations, et pour s’aviser, une fois encore, de la mainmise est-africaine sur le marathon. Venu des hauts plateaux éthiopiens, c’est d’un pas leste et le visage empreint d’une étonnante sérénité que nous imaginons le vainqueur de cette année franchir la ligne d’arrivée, en un temps possible de 2:12:04, devançant à ses trousses la masse probable des 14 500 coureurs restants. À quelques minutes – mais à ce niveau-là, la minute est une mine d’or – du record de l’épreuve détenu par l’Éthiopien Nigussie Sahlesilassie (2019).

A l'arrivée, la même médaille. ©Marathon de Stockholm, 2019
A l’arrivée, la même médaille, un objet chargé de souvenirs : fétichiste par émotion, le marathonien les collectionne pieusement. ©stockholmmarathon.se

D’Addis-Abeba à Stockholm

L’édition de 2020 n’aurait donc pas dérogé à la règle : depuis 2013, tous les vainqueurs du marathon de Stockholm chez les hommes sont originaires de l’Éthiopie ou du Kenya. Ces deux pays règnent implacablement sur le monde de la course de fond, exerçant une façon de duopole. Et à Stockholm comme partout ailleurs : car pour étendre un peu l’horizon géographique, rien en vérité ne vieillit plus le continent européen, ce Vieux Monde, que l’univers marathonien. Il faut remonter à 2001 pour trouver le dernier vainqueur européen chez les hommes – c’était un Suédois. Notons que, depuis la première édition du marathon de Stockholm en 1979, 19,5 % des vainqueurs masculins étaient des citoyens suédois, tandis que ce taux s’élève chez les femmes à 51 %.

Du côté des Français – précision sans chauvinisme : jamais aucune Française ni aucun Français n’a remporté l’épreuve –, le premier représentant de notre pays signerait cette année un très joli temps de 2h41, 7 minutes devant les 2h48 du premier Français de l’édition 2019. La première Française bouclerait quant à elle le marathon en 3h24 (contre 3h15 en 2019).

Le rééquilibrage des sexes se poursuit

Elle rejoindrait ces femmes qui, toujours plus nombreuses, tentent avec enthousiasme l’aventure du marathon. De fait, la progression des inscriptions féminines suit une courbe exponentielle : elles représentaient 3 % des inscriptions totales en 1979, mais 30 % quarante ans plus tard. En un mot, la féminisation du marathon de Stockholm suit son cours, se renforçant d’année en année. Elle traduit à sa manière l’occupation féminine croissante d’un espace public longtemps accaparé par les hommes. Néanmoins, le marathon reste à ce jour une expérience majoritairement masculine. Nul doute que les années à venir verront la part des femmes augmenter encore.

AnnéeNombre de finishersPart des femmes dans le nombre total d’inscritsTaux d’abandonNombre de nationalités représentées
19791 7993 %8 %9
19804 1324 %9 %22
19815 9174 %10 %26
19827 2575 %14 %27
19839 0166 %5 %27
198410 5827 %8 %29
19859 7847 %12 %33
198610 0667 %4 %33
19879 2787 %4 %28
198810 8627 %5 %33
19899 2408 %5 %34
19908 5097 %7 %39
19919 2549 %6 %33
19928 8559 %4 %34
19938 16510 %8 %36
19947 91110 %6 % 38
19958 05711 %4 %42
19967 82912 %6 %34
19978 84913 %5 %41
19989 91814 %3 %38
19999 78416 %6 %41
20009 92517 %5 %51
200110 18118 %4%56
200210 72319 %9 %61
200312 15320 %5 %56
200412 70622 %7 %55
200512 70122 %6 %55
200612 94122 %8 %57
200712 43523 %13 %61
200813 54624 %8 %61
200913 72123 %8 %71
201014 71523 %5 %76
201115 46625 %4 %80
201214 67625 %8 %83
201315 65426 %6 %81
201416 07427 %5 %93
201514 81328 %Donnée manquante101
201612 85528 %5 %99
201712 57129 %5 %94
201814 35930 %3 %102
Moins d'abandons, plus d'inscriptions, de femmes et de nations : l'évolution du marathon de Stockholm (1979-2018). Tableau établi à partir des statistiques fournies par le site Internet officiel des organisateurs de l'épreuve. Les données figurant en rouge signalent les valeurs maximales (nombre de "finishers", part des femmes dans le total des inscrits, nombre de nationalités représentées) et minimales (taux d'abandon).

 

Finalement, le marathon, et celui de Stockholm à l’instar de tous les autres, s’avère le miroir même de la mondialisation, le moment et le lieu d’un échange massif et d’une circulation généralisée entre les différentes parties de la planète : une Babel mouvante, dont on suit les flux et reflux transinsulaires, de Norrmalm à Kungsholmen, en passant par le nord de Södermalm et Djurgården. Voilà l’une des particularités de ce marathon : on y court de pont en pont.

Une course au cœur de la stratégie touristique nationale

Le marathon est l’un des moments-clés du tourisme sportif mondial, et, pour la Suède plus que tout autre pays, il revêt des enjeux financiers importants, dans un pays dont toute la stratégie touristique depuis plusieurs années repose sur l’augmentation des flux du tourisme international. La Suède se caractérise en effet par un fort tourisme domestique, c’est-à-dire une part importante des recettes touristiques générées par le tourisme intérieur, celui que les Suédois font eux-mêmes dans leur propre pays. On conçoit dès lors l’intérêt pour certains de diversifier ces recettes, donc de faire croître la part du tourisme international en complément du tourisme domestique.

Or un coureur, c’est potentiellement une famille ; un coureur, ce sont deux, ce sont trois, ce sont quatre personnes qui l’accompagnent, et qui toutes multiplient les nuitées, les repas partagés, les souvenirs achetés. Enjeu financier, mais enjeu d’image aussi : Stockholm se veut la vitrine de la Suède, sa tête, sa capitale, la première approche possible de la nation suédoise.

Les kilomètres passeraient, les concurrents nous dépasseraient. Se profilerait l’arrivée dans le stade olympique d’Östermalm, construit à l’occasion des Jeux Olympiques d’été de 1912. Larmes de joie et de douleur tout ensemble. Autour de notre cou, sans doute, une médaille commémorative aux couleurs de la Suède, de quoi redonner du baume à tous les cœurs éprouvés. Une fois encore, la fête aurait été belle, ensoleillée, objectivement, subjectivement. Oubliés les mois hivernaux, les longues semaines de paralysie généralisée, le virus, et d’abord, la peur du virus. Pour un temps, tout serait loin, très loin.

Et si nos marathoniens du jour, ceux du cru 2020, jureraient bien devant tous les dieux, comme ceux de l’édition précédente (voyez ci-dessus la vidéo de promotion de celle de 2019) et de toutes les années précédentes l’avaient fait avant eux, qu’on ne les y reprendrait pas dans cette folle aventure, dans cette course douloureuse, vous ne devriez alors pas les croire : car ils remettraient cela.

Tout comme les organisateurs de l’épreuve, déjà tournés vers l’avenir, désireux d’augmenter les recettes, d’améliorer l’image de Stockholm, de faire du sport la philosophie générale, et disons même, le mot d’ordre, le devoir collectif, le devoir social d’un monde toujours plus sédentaire.

Arrivée pluvieuse dans le stade olympique. ©Marathon de Stockholm, 2019
Arrivée pluvieuse dans le stade olympique. ©Marathon de Stockholm, 2019

Pour aller plus loin

  • https://runnersworld.se/svensk-lopning-i-siffror-sa-springer/  : L’article révèle l’intégration croissante de la course à pied dans les pratiques sportives des Suédois. La course y est à l’honneur, avec une proportion importante de la population qui s’y adonne plus ou moins régulièrement. En Suède, il est de coutume de croiser, dans les parcs, pères et mères de famille qui ont chaussé leurs baskets et mènent à petit train la poussette de leur jeune bambin. La course à pied a de plus obtenu de longue date la bénédiction médicale, et, dernièrement, la bénédiction des psychiatres (voyez, à ce sujet, les ouvrages très populaires en Suède, d’Anders Hansen).
    Dans cet ouvrage (2016), sous-titré "Comment le mouvement et l'entraînement renforcent ton cerveau", le psychiatre suédois A. Hansen recommande la pratique d'exercice d'endurance réguliers pour mieux affronter le stress et améliorer significativement sa mémoire. Ce livre tranche donc avec la tradition pluriséculaire de dissociation de l'âme et du corps.
    Dans cet ouvrage (2016), sous-titré « Comment le mouvement et l’entraînement renforcent ton cerveau », le psychiatre suédois A. Hansen recommande la pratique d’exercices d’endurance réguliers pour mieux affronter le stress et améliorer significativement sa mémoire. Ce livre tranche donc avec la tradition pluriséculaire de dissociation de l’âme et du corps.

     

  • https://www.stockholmssport.se/2018/10/16/stockholm-marathon-omsatte-234-miljoner-pa-turism/ : Cet article de presse met en évidence les retombées économiques de l’édition 2018 du marathon de Stockholm. En 2018, les coureurs étrangers ont séjourné en moyenne 3,3 jours dans la capitale à l’occasion de leur participation, dépensant en moyenne 3 100 kr/jour. Pour l’hôtellerie suédoise, le week-end printanier du marathon s’avère ainsi décisif.

 

  • https://www.stockholmmarathon.se/historik/ : L’histoire très détaillée, en suédois, du marathon de Stockholm depuis sa création en 1979. Où l’on apprend par exemple qu’en 1980, le guitariste d’Abba, Björn Ulvaeus, bouclait son marathon de Stockholm en un temps très honorable de 3h23.
Free to run
Ce documentaire de Pierre Morath, réalisé en 2016, retrace efficacement le développement de la course à pied depuis les années 1960. Il rappelle l’esprit libertaire qui animait les premiers coureurs venus pour la plupart des Etats-Unis, mais aussi, la part des résistances, notamment masculines, à la participation des femmes au marathon.

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A propos Antoine V 5 Articles
Enseignant, sempiternel étudiant, j'enseigne depuis 2019 au Lycée Français Saint-Louis de Stockholm. Doctorant en Histoire contemporaine, je m'intéresse aux relations internationales depuis le XIXe siècle, et, au sens large, à l'histoire socio-culturelle européenne.

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